Pour une offre de stationnement adaptée aux besoins du centre-ville et à un cadre de vie de qualité pour tou-te-s

Le projet de 1000 places de parc sous la Place d'Armes, porté par l'ancienne Municipalité, est contraire aux bases légales en vigueur. Il s'est vu opposer un préavis négatif par les services cantonaux. Il ne respecte notamment pas la mesure A25 du Plan directeur cantonal ni le calcul des besoins en application des normes en vigueur. De surcroît, il contredit les objectifs et mesures du PA4 (projet d'agglomération), établi d'ailleurs par l'ancienne majorité, sur lesquels s'est engagée la Municipalité. Enfin, il est incompatible avec l'urgence climatique décrétée par le Conseil communal yverdonnois en mai 2019, dans son ancienne majorité. Vous pouvez lire le préavis du Canton ici.

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Ce projet à 1000 places couvre pratiquement tout l'espace de la Place d'Armes avec un ouvrage enterré en béton. Il ne permet ainsi la plantation d'arbres majeurs que sur une petite frange le long de sa périphérie. Avec les bouleversements climatiques, les plantations d'arbres sont toujours plus délicates et sur dalle seuls de petits sujets sont viables, avec force arrosage. Seul un parking réduit permet de créer un véritable parc arborisé!

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Le projet de l'ancienne municipalité ne comprend qu'un seul point d'accès, sur la rue des Remparts. Générant un trafic journalier de 10'000 véhicules/jour (en moyenne 5 aller/retour x 1000 places), il concentre le trafic sur un axe du centre-ville que l'on souhaite au contraire apaiser. Un non-sens et une contradiction absurde !

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Selon la convention signée avec l'investisseur du parking, la réalisation des 1000 places sous la Place d'Armes imposera la suppression de 800 places actuellement en surface dans le périmètre du centre-ville, n'y laissant que 245 places. Pour ceux qui défendent ardemment des places de stationnement proches des commerces et des services, c'est un bel autogoal !

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A l'inverse, le projet de la Municipalité actuelle, avec 430 places en souterrain et des places pour les vélos, permet :

• la création, rapide, d'un véritable parc public arborisé sur la Place d'Armes, contribuant à la résilience climatique, l'attractivité du centre-ville et à la qualité de vie de la population locale et régionale ;

• le maintien de 400 places de parc publiques en surface, réparties autour du centre et permettant tout de même une qualification des espaces publics et pour les piétons ;

• la possibilité d'adapter progressivement l'offre en stationnement au centre-ville d'ici 2050, en fonction de l'évolution des enjeux et des possibilités ;

• d'éviter de bloquer un espace stratégique de notre ville pour plusieurs générations à venir.

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